Athlétisme Magazine n°605, retour sur les jeux olympiques de Paris 2024, vient de paraître
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Cinquième de la finale B du 5.000 m dames, vendredi, à Albi, Maëlle Lacroix, toujours espoir, a fait une entrée remarquée dans l’élite française de l’athlé. Bien sûr, il y a ce chrono final de 17’15’’08, peu ou prou dans son temps de référence sur 5.000 m (17’12) et en deçà de son objectif avoué avant ce championnat de France élite qui était de passer sous la barre des 17 minutes. Mais, vendredi, au Stadium d’Albi, pour sa grande première aux championnats de France Élite, Maëlle Lacroix a fait mieux que les apparences chronométriques. « Ce chrono, c’est une semi-déception car je me suis vraiment bien sentie pendant la course, ça faisait même longtemps que je ne m’étais pas sentie aussi bien. J’avais de bonnes sensations », estime la jeune femme de 22 ans. Engagée dans la finale B eu égard à son temps d’engagement, le vingt-septième des trente demoiselles en lice sur ce 5.000 m, Maëlle Lacroix, finalement cinquième de sa série, a fait une remontée significative dans la hiérarchie. « Elle a couru plus vite que celle qui a terminé dernière de la finale A. Au final, elle a établi le 19e temps de toutes les engagées », souligne ainsi son président à la Berrichonne athlétisme, Didier Ballereau, présent sur place pour encourager son éternelle protégée. Une performance que Maëlle Lacroix a construite en prenant le bon wagon. « Je faisais partie du paquet des cinq filles qui se sont détachées pendant la course alors que je ne pensais pas en être capable. J’ai même tenté des choses en accélérant à mi-course pour me placer en tête. Je n’ai pas tenu la distance car il me manque encore de la caisse, mais j’ai tout donné et je me suis fait plaisir, c’est l’essentiel. C’était une superbe expérience », explique-t-elle. Cette entrée remarquée dans le gotha de l’athlétisme français a confirmé une chose : Maëlle Lacroix répond toujours présent dans les grands rendez-vous sur piste. Il faut ainsi se souvenir qu’elle fut sacrée championne de France espoirs du 10.000 m en 2016, au stade Charléty de Paris, une année après avoir été sixième du championnat de France juniors sur 3.000 m. Et maintenant cap sur les “ France ” espoirs Une constance au plus haut niveau national qui augure forcément de belles choses pour son prochain objectif, à savoir le championnat de France espoirs, qui aura lieu pas plus tard que le week-end prochain à Niort. Engagée à nouveau sur 5.000 m, Maëlle Lacroix espère tirer un feu d’artifice avant l’heure, puisque la finale se tiendra en début de soirée du samedi 14 juillet. « Mais la concurrence est forte, il y a beaucoup de très bonnes espoirs sur 5.000 m en France », tempère-t-elle. Il suffit de lire le classement du championnat de France élite pour s’en convaincre : sept demoiselles, à commencer par Mathilde Sénéchal (AJ Blois-Onzain), vice-championne de France à Albi, ont été plus vite que la Castelroussine, qui devra donc se surpasser sur le tartan du stade René-Gaillard. Et ça, elle sait le faire.
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